À Ngallou, un village situé sur la petite côte du Sénégal, nous relançons la pratique des jardins vivriers à domicile, inspirés des anciens jardins de case.
Cultiver autour de chez soi, comme cela se faisait autrefois, avec des techniques simples et accessibles à toutes : c’est un moyen concret d’améliorer le quotidien, l’alimentation, et l’autonomie des femmes.
Ce projet pilote est une première étape vers un modèle reproductible ailleurs au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.
À Palmarin, village côtier du Sine-Saloum au Sénégal, la culture vivrière a presque totalement disparu : depuis longtemps, l’essentiel de l’alimentation est importé — souvent de Dakar, de Casamance, voire même du Maroc.
Les femmes, après une journée de travail (au puits de sel, à la pêche artisanale…), n’ont ni terrain à proximité, ni énergie pour aller cultiver. Résultat : la production vivrière locale est absente, et l’autonomie alimentaire reste un rêve lointain.
Il est urgent de ramener la culture près des maisons, dans les petits espaces disponibles autour des habitations.
Pour cela, nous avons besoin d’un petit terrain de formation, bien situé et accessible.
C’est là que se tiendront les ateliers pratiques, les formations, et la distribution des kits de démarrage.
L’achat de ce terrain est la première étape concrète du projet, pour re-créer l’autonomie vivrière à Palmarin.
Pour relancer une culture vivrière de proximité, Doxandem met en place un dispositif simple, local et reproductible.
Un petit espace cultivé collectivement, où les femmes pourront apprendre, tester et échanger des pratiques.
Techniques de maraîchage, agroécologie, gestion de l’eau, compostage… le tout adapté aux conditions locales.
Semences, jeunes plants, petits outils, compost – tout le nécessaire pour démarrer un potager chez soi.
Nous mettons à disposition un petit terrain où les femmes peuvent venir observer, essayer, apprendre et s’inspirer librement.
Sur place ou en ligne, nous rassemblons des supports simples et adaptés : fiches pratiques, vidéos, témoignages… pour que chacune progresse à son rythme.
Notre rôle est de faciliter l’accès aux outils et aux ressources. Le reste, c’est elles qui le feront.
Ce qui se met en place à Ngallou, au Sénégal, est un projet simple, peu coûteux, mais profondément transformateur.
Il repose sur des principes clairs :
Ce modèle peut être reproduit ailleurs, dans d’autres villages, d’autres régions, par d’autres collectifs.
Il suffit de peu : un petit espace, quelques outils, des semences… et l’envie de cultiver.
Nous voulons documenter cette première expérience, en tirer des enseignements, et encourager d’autres communautés à s’en emparer à leur façon.